par Cyrielle le 24/02/22

point A couture, ta mode sur-mesure made in Lausanne !

Anaïs et Léa c’est une histoire qui dure depuis 30 ans, soit quasi leurs âges ! Tessinoises d’origine, elles ont regroupé leurs forces et compétences pour créer point A couture, une marque de mode pour femmes sur-mesure à prix abordables !

Mais qui sont ces Chouquettes du mois ?

Anaïs : Hello, je suis couturière-modéliste et j’ai lancé ma marque l’année dernière avec l’aide de Léa.

Léa : J’ai accompagné Anaïs dans cette aventure au niveau de la communication, le positionnement et le développement de cette magnifique marque qu’est point A couture.

Dites-nous-en plus sur point A couture ?

Anaïs : c’est une marque de vêtements pour femmes. Nous avons du prêt-à-porter, du sur-mesure ainsi qu’une collection modulaire. C’est-à- dire que tu vas sur le site et tu peux créer toi-même ta robe, blouse ou jupe à l’aide de différents modules en quelques clics seulement ! Et c’est du pur artisanat lausannois puisque je crée tout de A à Z dans mon atelier ! J’utilise des tissus en coton bio certifié oeko-tex ou sinon issus de fins de série de grande production / déstockage. Peu de matière et peu de métrage ce qui donne des modèles uniques. Le but est d’avoir une traçabilité optimum. Le style de mes créations se situe dans les années 40 à 60, car c’est l’époque qui de mon point de vue mettait le mieux en valeur le corps de la femme.

Léa : point A couture c’est aussi faire ressortir la féminité et la sensibilité afin de mettre en valeur toutes les femmes en s’adaptant à toutes les morphologies.

point A couture - Dr.Quinn - Fred Kittel 2017
Dr.Quinn – crédit photo : Fred Kittel 2017

Quelle est ta clientèle ?  Et ta gamme de prix ?

Anaïs : C’est très vaste au niveau de la clientèle. Je dirais entre 25 et 45 ans. Mais point A couture parle à toutes les femmes !

Pour ce qui est du prix, on peut dire partir à 200.- CHF pour une blouse / 450.- pour une robe. Mais cela peut bien sûr monter plus pour une personnalisation complète.

Alors bien sûr Chouquette, tu te dis peut-être que c’est élevé, mais il faut savoir qu’ y a plein de facteurs qui ne sont pas répercutés sur le prix. Les prototypes, le patronage, une grande partie de la communication… Ce sont des détails qu’on oublie quand on achète un habit.

Surtout qu’aujourd’hui, il faut bien dire qu’on ne paye pas le vrai prix.

Léa :  On a tendance à oublier qu’on passe énormément de temps au niveau de la conception du produit et de l’écoute des clientes donc on ne peut définitivement pas se comparer à du H&M qui est géré à grande production. On se retrouve avec un produit fini qui est unique donc on ne peut clairement pas être dans les mêmes tarifs que la grande distribution.

point A couture - Le Liseur - Fred Kittel 2017
Le Liseur – Fred Kittel 2017

Le monde de la mode est reconnu comme difficile, qu’en pensez-vous ?

Anaïs : Je suis totalement d’accord avec ça (rires). Il faut voir les choses un peu différemment. Consommer comme on a commencé à le faire avec la nourriture.  Si on a pour but de vouloir concurrencer le fast fashion, je pense qu’on est mort avant même d’avoir commencé malheureusement. Mais on peut quand même faire évoluer les choses.

Léa : il faut avoir un retour au contact et aux services, être plus respectueux de la production.

point A couture - Downton Abbey - Fred Kittel 2017
Downton Abbey – crédit photo : Fred Kittel 2017
point A couture - Magicien d'Oz- Fred kittel 2017
Magicien d’Oz- crédit photo : Fred kittel 2017

Merci les filles d’avoir osé être les cobayes de nos prémisses en vidéo 🙂 et de montrer que la mode peut aussi signifier durable et artisanal !

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